"J'apprends la peinture chinoise depuis mon plus jeune âge et j'ai également reçu l'éducation artistique de base des étudiants en art chinois. Lorsque j'ai commencé à « jouer » au graffiti, ce qui m'a le plus stimulé, c'est de passer d'enfant apprenant la peinture traditionnelle à quelqu'un capable de créer librement avec de la peinture en bombe, de faire du bruit dans la rue, et dont les œuvres sont visibles directement par les passants."

Zelam Lim, un artiste urbain, a commencé son parcours artistique en 2003.

 

Partant des rues des zones urbaines, son exploration créative s'est étendue aux espaces publics, il atteind aujourd'hui une reconnaissance mondiale. Son travail se caractérise par une fusion des cultures orientales et occidentales, et l'exploration des frontières entre tradition et modernité, ce qui conduit au développement d'une vision du monde unique.

 

Zelam Lim, né en 1983 à Chaozhou dans la province du Guangdong, est un artiste urbain chinois basé à Shanghai. Formé dès son plus jeune âge à la peinture traditionnelle chinoise, il découvre le graffiti en 2003, ce qui marque un tournant dans sa carrière artistique. Depuis, il développe une pratique multidisciplinaire mêlant peinture, installations et art public, explorant les frontières entre tradition et modernité.

 

Son travail se caractérise par une fusion des esthétiques orientales et occidentales, il intégre des éléments de la culture traditionnelle chinoise dans des œuvres à l’esthétique contemporaine. Il s'inspire de philosophies orientales telles que le taoïsme, le bouddhisme zen et le concept de vide pour créer des œuvres introspectives qui interrogent la nature, la conscience moderne et la perception personnelle.​

 

Ses œuvres monumentales "The Peach Land" à Wenzhou, ou "Awaken", à Shanghai, mettent en scène les thèmes des contes chinois anciens décrivant un monde utopique de paix et d'égalité. Il n’a de cesse de réinterpréter des symboles culturels traditionnels dans un contexte urbain contemporain.​

 

Zelam Lim ne peint pas seulement sur les murs, il peint entre les mondes — là où la tradition dialogue avec le présent, et où chaque trait cherche à éveiller la conscience.