Charles Hascoët aime la musique électronique, les Game Boys, sa chienne Simone, les ours polaires et les iceberg...Charles Hascoët est peintre, DJ, rêveur et un peu poète.
Sa peinture, immédiatement reconnaissable, se situe à la croisée du rêve et de l'autobiographie. Il y intègre des références à des films iconiques, à la culture populaire des années 90 et à ses souvenirs d'enfance. On y retrouve Le Furby, Chewbacca, jeux vidéos, bouteilles de Listerine, citron au jaune fulgurant et dj mythiques. Ces symboles a priori incongrus se glissent dans des natures mortes, des scènes domestiques ou des paysages oniriques, pour créer des univers fantastiques à la fois familiers et surréalistes. Un univers qui est le sien. Et l'œuvre devient autobiographique voir cathartique, il y peint un alter-ego plongé dans un monde imaginaire, refuge contre les tumultes de la surface. Dans cette dimension introspective, chaque toile devient une tentative de se comprendre, d'apprivoiser le réel, d'y échapper parfois.
Frontière entre rêve et réalité, Charles Hascoët cite alors Max Jacob : "Tout art est un mensonge, mais les bons artistes ne sont pas des menteurs."
Dans ses compositions, les courbes, les objets et les regards dialoguent, parfois s'affrontent, pour trouver un équilibre narratif et plastique. Ses personnages sont alanguis, assoupis, parfois recroquevillés, Charles Hascoët cherche à créer un jeu entre les formes. Il explore le cubisme, le maniérisme, la peinture italienne, la renaissance du nord... Il se nourrit de toute cette histoire de l'art pour créer une synthèse de qui il est, mais aussi de qui nous sommes.
Une peinture qui lui est propre et à travers laquelle il partage une vision personnelle du monde contemporain, sans didactisme, mais avec une émotion sincère, nourrie d'intuition, de poésie et d'un regard tendre sur le monde. Charles Hascoët revendique une peinture figurative engagée, personnelle, narrative. Il aime aussi citer Robert Filliou : "L'art rend la vie plus intéressante que l'art ne le fait jamais."
Depuis la fin de ses études, ses œuvres ont été exposées en France et à l'international : à Bruxelles, New York, Miami, Shanghai, Paris, et dans de nombreux lieux indépendants et institutions artistiques. Présenté lors d'une exposition personnelle chez Perrotin à New-York, il a exposé au FRAC Corsica ou encore au CAC de Noisy-Le-Sec. Fantaisiste et profondément sincère, Charles Hascoët continue de construire, toile après toile, une œuvre à la fois intime et universelle, où les souvenirs deviennent des fictions et les fictions, des miroirs.
Né en 1985 à Paris, Charles Hascoët est un peintre figuratif français qui vit et travaille entre New York et Paris. Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 2014, il y a été élève dans les ateliers de James Rielly et Jean-Michel Alberola. Aussi à l'aise avec un pinceau qu'avec des platines, Hascoët est également DJ depuis les années 2000, passionné par la musique de Detroit, et la scène electro minimale de Paris et Berlin mais aussi l'Italo disco. Cette double culture – visuelle et sonore – infuse ses œuvres d'une musicalité douce, captant les instants suspendus entre euphorie et silence.