« Une fois que vous simplifiez le langage artistique, il n'y a plus de place pour raconter des histoires. Votre message doit être l'émotion. C'est le raccourci vers le point de l'histoire. Ce qui est bien avec l'abstraction, c'est que tout le monde comprend. Vous n'avez pas besoin d'avoir une quelconque éducation et connaissance. » - Jan Kaláb
Les formes abstraites et curvilignes de Jan Kaláb sont à la fois méticuleuses et fluides. Elles sont le reflet de son histoire personnelle et de sa préoccupation pour la notion d'infini. L'artiste à la fois peintre, sculpteur et muraliste, s’essaye toujours à de nouvelles techniques en allant sans cesse au-delà de chacune de ses compétences. Pour son premier retour à Shanghai après l'exposition universelle de 2010, où il a exposé au Pavillon tchèque, Kaláb présente des pièces inédites et uniques : un nouveau corpus d'œuvres inspirées par la culture, l'histoire et la religion chinoises.
Depuis ses débuts, l’artiste est dans une quête permanente d'amélioration de son processus créatif. Fasciné par les couleurs, il avoue « ne pas pouvoir vivre sans couleurs ». Pour son exposition à la galerie Danysz à Shanghai, il a étudié la signification chinoise des couleurs et le symbolisme des nombres. Il présente donc de nouvelles harmonies de couleurs comme un reflet de l'âme.
Jan Kaláb a toujours été à la recherche de symbioses entre les couleurs et les formes. Se libérant des angles imposés par la toile classique, il commence à construire ses propres cadres en 2013 pour créer des pièces sculpturales ou organiques. Son art recherche une véritable pureté et tend à aller vers les formes les plus parfaites et les plus lisses pour éviter toute frontière dans l'interprétation. En essayant de rendre une pièce d'art aussi parfaite que possible et en créant des formes fluides et organiques, il réussit à créer un langage universel.
Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Prague, Jan Kaláb est un artiste tchèque connu pour ses œuvres abstraites aux formes organiques. D’abord présent et actif dans les rues où il inscrit de grands lettrages aux lignes angulaires, il a progressivement transformé et enrichi son langage plastique. Comme il l'explique, « j'ai commencé à me concentrer sur les interactions des éléments, les intersections, plutôt que sur les lettres elles-mêmes. C’était pour moi la porte d'entrée vers le langage de l'abstraction. » Pour cette exposition personnelle, l’artiste est honoré de revenir à Shanghai, une ville qu'il apprécie particulièrement. Il puise toute son inspiration dans la culture chinoise et nous offre une sélection exclusive de ses nouvelles pièces vibrantes.