Une dose de bonne humeur dans nos vies
Enigmatique et emblématique figure que Mr A., et qui plus est son alter ego André Saraiva… Qui n’a croisé sa silhouette – créée dans les années 80 – ornant un mur dans nos rues ; aperçu son clin d’œil sur un produit dérivé ou été invité dans un de ses bar dans les plus grandes mégalopoles du monde ; sans pour autant savoir l’univers artistique qui se cache véritablement derrière tout cela. Et pourtant, André est depuis toujours un artiste rigoureux, passionné voire acharné. Toute sa vie durant, il a créé une œuvre globale, qui déborde des cadres du monde de l’art et s’immisce partout avec un grand sourire. Jamais bien loin de la scène artistique internationale – de jour comme de nuit – il a depuis les années 90 exposé dans toutes les villes qui comptent et nourri des projets plus personnels comme la réalisation d’un mur en carreaux de céramiques de plus de 100 mètres de long dans sa ville d’origine : Lisbonne.
Un parcours international
Rapidement, au cours de sa carrière – depuis près de 4 décennies – André (né en Suède, a grandi en France de parents portugais) dépasse la simple pratique du graffiti de ses débuts et partage sans frontières sa vision du monde contemporain par la pratique de l’art.
En 2004, il expose son univers au Parco Museum à Tokyo et en 2006, il prend part à l’exposition « La Force de l’Art » au Grand Palais à Paris. Dans sa série plus conceptuelle des « Dream concerts » il crée des affiches de concerts imaginaires présentées en installations que par exemple le MoCA LA a montré. En 2009, il participe à l’exposition « Vraoum » à la Maison Rouge à Paris. Dans son installation « Andrépolis » faite de grandes sculptures de bâtiments imaginaires - présentée à New York - l’artiste recrée un univers onirique mélange d’un New York et d’un Paris aux couleurs acidulées. En 2014, il expose en solo au MUDE de Lisbonne et au Musée Frieder Burda à Baden-Baden, en Allemagne.