Marcus Jansen: Stop, Look and Listen

7 Septembre - 12 Octobre 2019 Paris

“Marcus is the innovator of Modern Expressionism. What initiated it for him, was the graffiti on the sides of subway trains when he traveled from the Bronx to Manhattan to sell his work on the street. This is somewhat reminiscent of Jackson Pollock learning to kneel with the Hopi Indians and throw sand to make sand pictures. That innovation may have been the beginning of Abstract Expressionism.”

- Jerome A. Donson, Former Director of  “The American Vanguard Exhibitions in Europe” (Action Paintings), 1961, MOMA, Museum of Modern Art, NY)

« Il était une fois… » voici un véritable conte de fées du monde de l’art contemporain que l’on découvre à travers la vie de Marcus Jansen. Remarqué en premier lieu par le commissaire d’exposition américain Jérôme Donson qui a organisé des expositions d’artistes de renom tels que Jackson Pollock, Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Willem de Kooning et Franz Kline dans les années 1960, Marcus Jansen n’a pas connu ni chemin tout tracé, ni la facilité.

C’est justement le parcours spécial de Marcus Jansen qui fait de sa peinture une expérience poignante. Marcus Jansen né à New York (1968) est pourtant élevé en Allemagne, pays de son père. Mais au début des années 90 il rejoint les forces armées américaines et se retrouve sans plus d’égards ni de préparation au cœur de la « Tempête du désert ». Face à la violence des combats, traumatisé, il se fait reformer et rentre à New York où il essaye de vendre ses peintures sur les trottoirs de Soho pour survivre.

Le conflit armé, mais aussi l’intensité de l’environnement urbain, sont les catalyseurs de son inspiration, lui inspirant des peintures très expressives, où des paysages urbains post-cataclysmiques sont le lit de son imagination. Qualifié de tenant de l’« Expressionnisme Urbain », Marcus Jansen explore le monde qui l’entoure avec à la fois force et poésie, flirtant avec l’abstrait et le figuratif.

Le travail de Marcus Jansen a été récemment présenté à la Triennale de Milan, au Musée des Beaux-Arts de Taiwan ou encore au Kemper Museum of Contemporary Art qui a acquis aussi ses œuvres, tout comme le Smithsonian Institution à Washington.
Le documentaire « Marcus Jansen: Examine & Report », réalisé par le réalisateur John Scoular, se fait aussi l’écho de ce parcours hors du commun.